Après avoir préconisé l’entreprenariat privé pour la distribution du journal municipal AJJ, la Ville a de nouveau recours au Service Public.
La distribution du journal d’information municipale de la Ville Aubagne, l’AJJ (Aubagne au Jour le Jour) a été durant de longues années confiée aux jeunes étudiants ou chômeurs qui en avaient momentanément besoin sous forme de vacations. Il y a moins d’un an la municipalité Gazay a préféré avoir recours à une entreprise privée. Aujourd’hui, la Ville fait marche arrière. Elle revient au fonctionnement antérieur. La Ville recherche donc à nouveau auprès de la population des candidats pour distribuer son journal sous forme de vacations. Bien sûr nous nous félicitons de ce revirement, mais nous en sommes surpris. Pourquoi ce contrat a-t-il été dénoncé ? La petite entreprise choisie aurait-elle failli ?
Aux dires de la population la satisfaction n’est pas au rendez-vous. Le prestataire ne serait donc pas à la hauteur de ses engagements à moins que la société choisie se soit lassée de travailler sans être payée ? La question se pose, sachant que cette pratique devient courante à la Ville d’Aubagne. Les retards de paiements y sont légion. C’est pourquoi nombres d’entreprises ne veulent plus travailler pour elle, car réglées à trop long terme.
Ainsi l’entreprenariat magnifié, tant vanté par notre Direction municipale au travers des fondements mêmes du libéralisme n’a plus court. Retour au Service Public ! Il est vrai que celui-ci ne fait pas de bénéfices et il n’enrichit aucun actionnaire. Petit retour donc à la raison pour nos libéraux de service. CQFD (Ce Qu’il Fallait Démontrer).
Droits Devant 